Anne Cazaubon, une artiste humaniste

Sa qualité première est incontestablement son humanité. Elle aime les gens, sait les écouter pour mieux les aider. Elle étend désormais son action au monde des arts et insuffle de la poésie pour adoucir la réalité.
Anne Cazaubon, c’est un arc-en-ciel, une poupée russe, une Shakti* des temps modernes. Oui, tout cela en une seule et même personne. Pour inaugurer cette série, il fallait au moins ça 😉


Comme je l’explique dans ma page d’À propos, la raison d’être de ce blog, c’est l’envie d’aller à la rencontre des Autres et de laisser une trace de cet échange.

Depuis la nuit des temps, les légendes se construisent, au fil des générations, afin de transmettre ce que les anciens ont appris. S’inspirer les uns des autres, ça n’est pas une idée nouvelle, mais n’est-ce pas dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes? Et puis, la formation continue, c’est très tendance, non?
Notre monde oublie parfois que la Terre et l’Humain sont au coeur de la Vie. On court, on zappe, il faut arriver à joindre les deux bouts chaque mois pour pouvoir jouer un tour de plus, il faut réussir pour exister, être en bonne santé pour en faire toujours plus, (parfois même) mordre pour ne pas être mordu… Ainsi va notre société et mon blog ne va rien y changer. Par contre, il peut être une parenthèse, une pause, faire naître une idée, une envie.

J’ai réalisé, après avoir moi aussi longtemps foncé la tête dans le guidon, à quel point les autres m’inspiraient. Mais si, rappelez-vous du reportage sur Untel ou du livre qui retrace le parcours de Machin. Ce moment où vous vous êtes dit : « comme je la/le comprends », « et si j’osais », « ah, mais oui, c’est intéressant. Et pourquoi pas moi? »…

Cette magie de l’humanité, ça me fascine.
Voilà pourquoi j’ai eu envie de parler des personnes qui m’inspirent, qui me transmettent leur énergie, me poussent à sortir de ma zone de confort, me bluffent par leur talent, leurs choix de vie, leurs convictions…
Envie de brosser leurs PORTRAITS et de partager ces belles rencontres avec vous.


Aujourd’hui, cette belle personne, c’est Anne Cazaubon. Comment la décrire? Si je n’avais droit qu’à un seul mot, je dirais: c’est un soleil! Elle brille et illumine les autres. En fait, le plus difficile dans ce portrait, c’est de savoir par où commencer, tant sa vie est riche de mille aventures passées et à venir. Voilà pourquoi j’ai décidé de vous la raconter en 2 épisodes. Allez, hop, c’est parti!

Mais vous la connaissez surement déjà, à travers ses happynings qui égayent Paris de confettis biodégradables. Son Flying Project (dont je vous ai déjà parlé) est d’une poésie enchanteresse qui séduit petits et grands.

 

 

Qui se cache derrière cette jolie couronne de fleurs, ce sourire énigmatique et ces milliers de coeurs.papillons.étoiles qui, par le souffle des bouches de métro, s’éparpillent dans la ville pour offrir de la magie aux passants et faire briller leurs yeux émerveillés?

Une carrière pour le moins éclectique

Du geste à la parole

Anne a déjà bercé vos oreilles sur les ondes du Mouv’- Radio France, Oui FM, la RTBF ou encore Europe 1 (ça fait beaucoup et pourtant, je résume). Passée maître dans l’art de la chronique et du reportage, elle embarque les auditeurs/téléspectateurs vers des contrées aussi diverses que variées avec, comme fil conducteur, une voix chaleureuse et un ton éloquent. Oui, Anne, elle sait vous prendre par la main et vous conduire avec légèreté vers des sujets très sérieux.

L’image de cette main tendue, comme un pont entre deux rives m’est venue naturellement mais pas sans raison. Devinez quel a été son premier métier? Interprète en langue des signes. Oui, elle a choisi d’être le lien entre le silence et le son, ce trait d’union avec l’Autre. Ou comment lever la barrière qui existe entre le monde des sourds et celui des entendants. La (seule et unique?!) raison d’apprendre une langue étrangère n’est-elle pas d’aller vers l’autre?

Des sujets pour le moins révélateurs

Du journalisme dans les laveries automatiques

Anne a rebondi mille et une fois depuis, mais la cohérence de son parcours tient dans ses credo : faire parler… les (blessures) invisibles et aller à la rencontre des Autres.
En tant qu’interprète, journaliste, réalisatrice ou artiste, elle cherche toujours à lire entre les lignes, à s’intéresser à ce qui n’est pas évident, à exprimer l’impalpable, l’insaisissable, le mystérieux, ces vérités que l’on cache ou dont on évite de parler. Vous ne serez donc pas étonnés si je vous dis qu’elle a choisi de parler des gueules cassées, des veuves de guerre ou, dans un registre plus gai mais tout aussi significatif, des anciens religieux, du quotidien des sage-femmes de la Salpé, des chamanes de Mongolie, ou encore des anonymes dans les Lavomatic.

Alors, qu’en dites-vous? Vous avez écouté un petit extrait? Le ton, l’angle d’approche, les sujets choisis… est-ce que, vous aussi, vous aimez le travail d’Anne?

Et si nous partions en voyage?

Mais ne tombons pas dans le cliché du « dis-moi quelle est ta profession et je te dirai qui tu es ». Certes, nous passons beaucoup de temps à travailler et même si on l’aime (une chance immense qui se fait rare), notre métier est loin de pouvoir à lui seul nous définir.

S’éloigner pour mieux se retrouver

Parce que c’est une femme qui aime faire, agir, avancer, que l’effort n’arrête pas, elle va partir, parcourir les quatre coins du globe, seule. Oui, seule pour mieux faire connaissance avec les autres et avec elle-même. Un voyage intérieur en extérieur, une véritable introspection pour aller au fond des choses, faire tomber les masques et s’ouvrir à tout ce qui va lui être donné de voir. Poser son regard sans jugement, en accueillant ce qu’elle découvre pour s’enrichir de ce que l’Autre lui montre, lui donne.
Anne Cazaubon est une aventurière à la recherche de de l’âme humaine. Certains appelleront cela du courage, d’autres de l’inconscience. Peu importe, elle trace son chemin et elle a bien raison. Il s’agit de SA vie!

Globe-trotteuse

Ses pays de prédilection

Pour les cancres en géo, il est encore temps de se munir de votre Atlas préféré, attention, c’est parti. Elle traversera les pays de l’Europe de l’Est (Bosnie, Lettonie, Estonie, Lituanie, Pologne, Hongrie) pour lesquels elle aura un gros coup de coeur. Est-ce parce qu’avec ses yeux en amande et son grand front, on pourrait facilement lui attribuer des origines slaves ou à cause de sa vie façon poupée russe (derrière chaque Anne s’en cache une autre, mais jusqu’où ira-t-elle?)? Qui sait vraiment ce qui nous connecte avec un pays, une culture…. peut-être que cet attrait lui vient tout simplement du mystère légendaire de ces populations.
Mais Anne ne s’arrête pas en si bon chemin, les voyages, c’est un peu comme une drogue, alors, c’est reparti pour un petit tour de globe. Bâbord toute…. Elle part affronter le grand froid du Canada et avale les kilomètres, les miles (on visualise tout de suite mieux la route 66, comme ça) sur les routes américaines puis passe de l’autre côté de la planète et parcourt la Chine et la Mongolie.

Sacrée globe-trotteuse, n’est-ce pas? Oui, mais attention, vous n’avez pas encore tout vu. Je vous réserve, entre autres, une petite surprise pour la fin… de ce tour du monde dans l’épisode #2.

A très bientôt!

*Shakti: mot sanskrit qui signifie « énergie, puissance, pouvoir » et qui désigne l’énergie féminine. C’est aussi le nom d’une déesse hindou.

 

EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer

EnregistrerEnregistrer